mercredi 11 juillet 2007

11. Mohamed Ousfour : un rossignol qui ne cessera jamais de chanter

0. Présentation :
A vrai dire, on est astreint de plus en plus à se faire à la culture de la reconnaissance. Surtout à l’égard de certaines personnes exceptionnelles qui se sont sacrifiées en vue de rendre service à leur Nation. C’est entre autres le cas de Si Mohamed Ousfour qui est indéniablement le pionnier du cinéma marocain, en ce qu’il a permis, dieu merci, le passage du cinéma colonial au cinéma national.

I. Une figure indélébile :
Précurseur tellement averti, ce personnage emblématique a pu, dans des conditions ô combien difficiles, les premiers jalons du cinéma marocain national. Et rares, semble-t-il, ceux qui savent que l’art de cet autodidacte était au service de la cause nationale tant au niveau vertical (rapports avec le nationalisme) que horizontal (rapports avec la classe à laquelle il appartient).
Mohamed Ousfour représente ainsi la première graine qui a permis au septième art national de germer au Maroc, de bourgeonner et de croître et qu’il ne saurait d’omettre.
Et c’est un gros bien que de rendre hommage à ceux qui le méritent mais surtout à temps.

II. Biographie succincte :

• Naissance à Safi (1927)
• Origine paysanne
• Vendeur de journaux à la criée à Casablanca
• Scénariste, producteur, acteur, éclairagiste, réalisateur
• Décès : 17 décembre 2005


III. Filmographie :

• Le fils de la jungle (CM, 1941-1943)
• Robins des bois : Aissa de l’Atlas (CM, 1951)
• Joha Charlotto (CM, 1952)
• Le fils maudit (1956)
• L’Orphelin (CM, 1957)
• L’Evadé (CM, 1963)
• Le dernier adieu (CM, 1964)
• Le trésor infernal (CM)
Bouchta FARQZAID

1 commentaire:

SOPHIE a dit…

Bonjour,

est il possible d'obtenir des films ou extraits de films de Monsieur Osfour?

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