Fissures de Hicham Ayouch au Festival de Tanger:
Il est idéniable que le cinéma a autre préoccupation que de re-présenter le réel. Le film de Hicham Ayouch n'en fait pas l'exception, à cette règle. L'ambition, semble-t-il, est de mettre en scène la possiblité qu'a le cinéma de produire une bribe ou des bribes du réel où l'imaginaire se déploie à sa guise.
A première vue, il est comme une impression que c'est un film sans scénario. Mais, il met paradoxalemt en scène une pluralité de thèmes qui se chevauchent à savoir la solitude (de l'être marocain ou étranger),la mort cotre quoi les personnages brandent avec audace et spontanéité la bonne chère (le sexe, l'alcool,la nourriture...)et l'errance qui donne au récit une dimesion circulaire voire labyrithique.
Par référence à Nino Moreti, à Hitchcock, que Hicham Ayouch cite sur le plan iconique à travers des travelings sur les rues de Tanger ou le clin d'oeil à l'escalier, nous plonge dans un monde absurde où les personnages sont à la merci du néant qui les guette et met leur être en crise ou en malaise.
Heureusemet, Tanger est là où l'"on n'est pas dérangé".
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